Le Burkina Faso franchit une nouvelle étape dans sa transformation numérique. Il se tourne vers l’intelligence artificielle pour résoudre des problèmes dans le secteur sanitaire.
Les ministères burkinabè de la Transition digitale et de la Santé ont signé le mercredi 29 octobre 2025, une convention de partenariat destinée à intégrer des outils d’intelligence artificielle (IA) dans le système sanitaire national. L’objectif est de moderniser la gestion des soins, renforcer les capacités de diagnostic et améliorer la performance du secteur.
« Avec l’IA, nous arrivons à analyser ces données et à inférer de nouvelles connaissances qui permettent d’aider à la décision au niveau de la santé, faire des diagnostics plus précis et améliorer la surveillance de la situation sanitaire pour pouvoir anticiper sur d’éventuelles épidémies », a indiqué Aminata Zerbo/Sabané, ministre burkinabè de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques.
Selon les autorités, cette collaboration permettra de mettre en place un centre national d’intelligence sanitaire, chargé d’exploiter les données de santé pour appuyer la prise de décision et la planification. L’IA sera utilisée pour analyser les images médicales, anticiper les épidémies et optimiser la gestion des ressources. Le ministère de la Transition digitale apportera l’expertise technologique, tandis que celui de la Santé mettra à disposition les données et l’expertise médicale.
Cette initiative répond à des défis structurels bien connus : insuffisance du personnel médical, inégalités d’accès aux soins et faible connectivité dans certaines zones rurales.
En s’appuyant sur des solutions numériques, le gouvernement burkinabè entend rapprocher les services de santé des populations et rationaliser le fonctionnement du système hospitalier.


